Le 1er réflexe dans les entreprises a été de couper les budgets marketing/communication et le recrutement.
Les recrutements ont doucement repris en avril, le temps que les entreprises s’organisent pendant le confinement, cependant ils restent très en dessous du niveau habituel.
Aujourd’hui, en croisant différentes données avec entres autres Indeed, Régionsjob, Linkedin ou Qapa , on peut dire que le volume du marché du recrutement est à moins 50%. A part dans certains secteurs qui eux ont été boosté par la crise, comme le e-commerce, la santé, la logistique…
90% des startups ont stoppé leurs recrutements, en dehors des plus importantes qui ont du cash et donc de la visibilité.
Cependant le digital reste un secteur qui va continuer à recruter.
Des besoins en entreprises vont se révéler, la Covid ayant été un accélérateur de digitalisation.
La reprise est donc timide et sera lente.
Chez Altaide nous avons des retours de nos agences en Espagne et en Suède.
En Espagne l’impact économique a été sensiblement le même qu’en France, tant au niveau des mesures sanitaires que des aides accordées aux entreprises.
Concernant la Suède, les choses sont différentes car il n’y a pas eu de confinement.
Leur modèle économique est très différent du nôtre. Le chômage est passé chez eux de 4 à 8 % avec une estimation à 13% d’ici la fin de l’année et il sera bien plus important pour les jeunes.
On peut ressentir une certaine frilosité chez les candidats.
Les taux de retour ont peu bougé mais les candidats restent attentistes.
Compte-tenu des conséquences économiques à prévoir dans les prochains mois, il y aura à priori plus de candidats sur le marché de l’emploi. Pour la demande de recrutement, je vois plutôt une reprise lente.
Les entretiens en présentiel vont être plus limités et certains postes seront en full télétravail.
De nouvelles approches dans le recrutement apparaissent, comme les entretiens en visio-conférence ( chez Altaide nous avons depuis plus de 10 ans l’expérience de ces entretiens en visio ).
Pour le candidat il faudra faire un gros travail en amont de préparation, d’identification des entreprises et des futurs employeurs.
Il devra savoir se présenter en 5 mn, quelle que soit la durée de sa carrière, être un apporteur de solution, rapidement opérationnel.
In fine, pour les chasseurs de tête et les RH d’entreprises, la crise a été un révélateur de l’importance des softskills chez les candidats.edtech
Les jeunes diplômés vont se retrouver sur le marché dans un contexte particulier. Ils doivent s’attendre à 6 mois difficiles.
S’ils sont déjà en alternance, ils devront tout faire pour être embauché. Et cela même si le salaire proposé n’est pas celui escompté initialement.
La règle d’or : s’impliquer pour mieux vendre cette expérience pro dans un an.
Et surtout bétonner son profil Linkedin !!
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