Nombre d’entreprises n’étaient pas prêtes culturellement et techniquement au télétravail, alors que rien de le justifiait. Ainsi ¼ des salariés français sont en télétravail pendant le confinement. Après avoir tâtonné, ils ont pris leurs marques en se prenant en main (leurs softskills ont joués à plein). Cela va changer durablement l’approche de l’organisation du travail, de la nécessité d’avoir des locaux couteux, et du management et de la gestion des RH.
Mais, c’est aussi un révélateur des comportements humains. Ainsi, les réactions des salariés et managers face à la crise (ceux qui se révèlent / ceux qui sont figés voire tétanisés), démontrent l’importance de bien évaluer les softskills pour les recruteurs.
L’environnement des entreprises, sous la pression de cette crise et de la transformation numérique / digitale entre autres, est devenu beaucoup plus complexe, mouvant, volatil, et incertain. Il nécessite donc une adaptation permanente pour faire face aux évolutions hypers rapides qu’elles soient techniques, managériales ou sociétales. La performance d’une entreprise aujourd’hui se base sur l’efficacité collective et donc directement sur les soft skills de ses collaborateurs.
L’autre point à prendre en compte c’est l’erreur de recrutement. En moyenne aujourd’hui 1/3 des CDI recrutés ne passent pas la première année ! Or l’analyse des échecs de recrutement démontre que pour 36% c’est : l’inadéquation des soft skills, 29% des hard skills, et 23 % des attentes imprécises de l’entreprise.
Chez Altaïde nous le répétons régulièrement. Prenez du temps pour bien définir vos postes (et pas seulement sur les hard skills), et analysez les softskills.
La performance est donc bien un mixte entre soft et hard skills.
Dans une carrière, nous allons passer en permanence entre les stades suivants (image issue d’un livre blanc Talentoday) en fonction des moments :
Article 1 Recrutement et Softskills : pourquoi sont elles nécessaires ?