Des parents fortunés ont pu faire entrer leurs enfants dans des universités de premier plan moyennant finances.
Ce scandale qui a éclaté il y a deux ans a eu des répercussions dans le monde entier.
En effet, il trouve son origine dans la croyance erronée qu’une éducation d’élite vaut n’importe quel prix, financier ou éthique.
Certains s’accrochant effectivement encore à l’idée que le pedigree académique est tout.
Les entreprises repensent toutefois leurs méthodes de recrutement .
La tendance est qu’aux yeux des recruteurs les candidats doivent être certes diplômés mais aussi posséder un véritable potentiel.
D’où l’importance grandissante accordée par ceux-ci à leurs soft skills (ou compétences comportementales)….
Michelle Obama raconte dans ses mémoires l’époque où elle était recruteur sur le campus pour le cabinet d’avocats Sidley & Austin de Chicago.
Déjà, elle insistait sur le fait que le cabinet devait rechercher d’autres profils que ceux de candidats ayant des notes parfaites dans de grandes écoles.
Les entreprises doivent ouvrir les yeux sur des talents qui résident ailleurs !
Enfin, au Royaume-Uni, EY a abandonné l’exigence d’un diplôme après avoir constaté :
« Qu’aucune preuve ne permettait de conclure à une corrélation entre la réussite antérieure dans l’enseignement supérieur et la réussite ultérieure dans les qualifications professionnelles entreprises…
La recherche montre qu’il existe des corrélations positives entre le potentiel et la réussite dans les qualifications futures. »
Les soft skills peuvent-être évaluées par un test de personnalité et les résultats analysés par une IA qui sélectionne les meilleurs candidats. Ainsi chez Altaïde nous utilisons le test Talentoday qui est des plus utilisés dans le monde.
Les plateformes de recrutement prédictif permettent d’évaluer des compétences non techniques essentielles chez le candidat : le courage, le travail d’équipe et la curiosité, de déterminer sa personnalité, ses aptitudes ou ses compétences générales.
Elles vous renseigneront sur sa probabilité de réussir sur le poste et sa probabilité de s’y épanouir sur le long terme.
Cela vous permettra de tester leurs compétences et d’avoir un aperçu de leurs capacités à résoudre les problèmes. Lloyds Banking Group et L’Oréal utilisent tous deux des outils de réalité virtuelle pour voir comment les futurs employés gèrent des situations réelles.
Altaide le cabinet de chasseur de tête du digital, présent dans l’écosystème digital depuis de nombreuses années est attentif depuis longtemps aux soft skills, aux formations ou aux certifications des candidats.
Le cursus scolaire ne prépare pas suffisamment les diplômés à un emploi. Il ne constitue pas la seule garantie d’une carrière fulgurante. Seule la pratique peut renforcer la formation.
Lors d’une conférence en Arizona il y a quelques années, le président exécutif de LinkedIn, Jeff Weiner, a énuméré certaines des qualités que notre entreprise recherche chez les employés potentiels :
« Ce sont des qualités que l’on n’acquiert pas nécessairement avec un diplôme » a -t’il déclaré.
La « diplômite » est un problème majeur sur le marché du travail depuis des décennies.
Nous sommes pourtant confrontés à une économie post-pandémie ayant besoin d’un redémarrage rapide. Ainsi, la crise en bouleversant les recrutements, oblige les entreprises à miser sur des personnes possédant les compétences dont elles ont besoin qui vont au-delà du diplôme : le potentiel et les soft skills.
En conclusion : La performance d’une personne est bien la combinaison de son savoir-faire (formation initiale + continue + expérience), son potentiel et ses soft skills
Source :
New Netflix Documentary Shows Why Companies Need to Stop Overvaluing Academic Pedigree
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