De juin à décembre 2022, les 3300 salariés de 61 entreprises britanniques, ont vu leur temps de travail réduit de 20 %, sans réduction de salaire et sans sacrifier la rentabilité.
Les britanniques en sont convaincus : la semaine de 4 jours correspond bien mieux au monde du travail tel que nous le vivons.
90 % des salariés ont ainsi déclaré vouloir continuer à pratiquer la semaine de 4 jours, y voyant des effets bénéfiques sur leur santé.
Le nombre de burn-out a considérablement chuté et 43 % des employés ont dit ressentir une amélioration de leur santé mentale.
Une réduction du niveau de stress a d’ailleurs été perçue chez 39 % d’entre eux.
Ils se disent également moins fatigués, plus en forme physiquement et connaissent moins de troubles du sommeil.
Les entreprises ayant participé au test ont pu constater une baisse du nombre de jours d’arrêt maladie (-65%) et du turn-over.
Voire pour certaines entreprises une légère augmentation de leur chiffre d’affaires.
Au final, plus de 90% des entreprises se disent certaines de maintenir la semaine de 4 jours.
La viabilité de la semaine de 4 jours est néanmoins conditionnée à la productivité, qui doit rester équivalente.
La semaine de quatre jours ne signifie pas que l’économie ne tourne que quatre jours
— Eric Heyer, économiste
Depuis la pandémie, les salariés ont pris le recul nécessaire pour réfléchir sur les priorités de leur vie en parallèle de leur travail.
Ils recherchent plus d’autonomie et des modes de travail flexibles.
L’expérience du télétravail des deux dernières années de pandémie a montré que cela est possible.
Cependant, si la crise sanitaire a fait bouger les relations au travail, le sujet de la réduction du temps de travail reste historiquement un sujet sensible en France.
Pourtant la semaine de 4 jours permettrait de faire reculer la précarité tout en permettant aux salariés de bénéficier d’une meilleure qualité de vie.
Certaines entreprises de l’hexagone l’ont d’ailleurs testé : Welcome to the jungle et Mamie Nova, par exemple, et les résultats sont très positifs.
Autre sujet à prendre en considération, une semaine de quatre jours permettrait de faciliter et d’encourager le recrutement dans les secteurs en tension.
Un aménagement gagnant-gagnant !
Pour consulter l’étude complète THE RESULTS ARE IN: THE UK’S FOUR-DAY WEEK PILOT :
https://autonomy.work/wp-content/uploads/2023/02/The-results-are-in-The-UKs-four-day-week-pilot.pdf
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