« Oh my Job ! est un jobboard dans Facebook. On fait du 1.0 dans le 2.0. Ce n’est pas innovant, mais malin. Le trafic se situe sur Facebook, on l’a bien compris. On applique ce qui manque sur les jobboards traditionnels aujourd’hui : donner aux annonceurs la possibilité d’agir sur la visibilité et l’image sociale de leurs offres. Nous diffusons 60 000 offres en ligne, possédons 35 000 utilisateurs dont 80 % qui ont déposé leur CV. Tout cela après seulement un an d’existence. Le grand avantage, c’est que nous n’avons aucune concurrence », déclare Benoît Bliard, associé Oh My Job, application emploi dans Facebook.
Un franc succès, de la bouche de son fondateur, qui sonne comme un désaveu pour les sites emploi traditionnels. Jacques Froissant, associé chez Altaïde, appuie : « Les 42 000 followers que l’on a sur Twitter sont dans l’écosystème qui nous intéresse. On ne reçoit pas forcément énormément de CV, mais ils sont très ciblés à chaque fois. On a beaucoup moins de déchets que par les moyens classiques. » Un avenir qui semble donc s’écrire en pointillés pour les jobboards.
Facebook plus efficace que Monster ?
Encore un service dépendant de Facebook, on peut douter quand même du long terme.