Les récents chiffres publiés par la FEVAD sur le e-commerce le démontre : le digital est une industrie. En 2014, le secteur du e-commerce, a cru cette année dix fois plus vite que le commerce traditionnel. Avec une progression de 11,5% en France (+1.1% pour le commerce traditionnel) pour 57 milliards d’euros de CA. Facteur important, ce marché est de plus en plus fortement tiré par les TPE/ PME, qui bénéficient et utilisent maintenant les mêmes outils que les grands e-commerçants.
Malgré cela le marché du e-commerce est encore très sous-estimé en terme de taille par les politiques et le grand public. Par comparaison le marché automobile français dans son intégralité ne fait que un peu moins de 45 Milliards d’€ d CA.
E-commerce 57 Milliards + le CA du reste du Digital (Marketing, Pub, Services,…) cela fait une industrie qui approche les 100 Milliards d’euros de CA avec une croissance à deux chiffres. Vous en connaissez d’autres secteurs aussi gros qui fonctionne aussi bien ?
Le marché du numérique n’est plus un marché de « pure player » ou de startup, aujourd’hui les grandes entreprises ont franchi un cap. Après avoir réalisé le potentiel du numérique comme relais de croissance, elles accélèrent. Nous assistons à un renforcement des strates managériales : Responsable e-commerce, Directeur multicanal, Data Manager, Customer Expérience Manager, ou Directeur Digital sont très recherchés. Chez Altaïde, un mandat sur trois concerne une fonction de cadre-dirigeant du numérique. Les équipes grossissant les besoins de postes opérationnels est en constante augmentation. C’est là où une école comme SUPDEWEB a de le plus d’impact.
Les directeurs e-commerce changent de stature Avec l’importance que prennent les revenus issus du digital dans la stratégie des entreprises, les fiches de postes de ces métiers évoluent. « Un directeur e-commerce ne doit plus simplement s’assurer que le site internet « tienne la charge » en cas de forte affluence de visiteurs », relève Fernando Ferreira. La capacité à convaincre, en interne comme en externe, devient un atout majeur.
Si certains « junior » sont encore catapultés à la tête de division digitale sur la foi de leur potentiel, ils sont souvent limités à des fonctions opérationnelles. La sélection de manager est plus conventionnelle : beaucoup d’entreprises espèrent confier leur activité numérique à un oiseau rare : le cadre expérimenté, entre 35 et 50 ans, qui a déjà eu une expérience web.
Depuis 10 ans, le digital crée de nouveaux métiers, comme SEO manager, responsable acquisition, community management… La grosse tendance du moment, c’est tout ce qui est lié à la Data et à la qualité de l’expérience client.
Il y a également une évolution des métiers du marketing où la compréhension de la technologie est indispensable dans des postes digitaux. Le growth hacker, par exemple, est un mix entre un marketeur et un développeur. Son objectif: utiliser la technologie pour accroître le nombre de clients d’une entreprise. Les créatifs technologistes sont quant à eux des développeurs qui apportent une composante créative à leur projet digital.
De manière générale une formation intégrant une double voire triple compétence web marketing, gestion de projets et technologie est le meilleur moyen de bien appréhender le marché de l’emploi du digital.
Pour faire court je dirais : expert, passionné et curieux. Après on peut broder pendant des heures autour de cela, mais on y revient toujours.