9 juillet 2014
Les salariés européens plus frileux malgré un regain de confiance : Baromètre Edenred-Ipsos année 2014

Les salariés européens plus frileux malgré un regain de confiance

Le Baromètre Edenred-Ipsos, lancé en 2004, permet de mesurer la motivation et le bien-être des salariés européens :  » En tant qu’observateur du marché de l’emploi, nous sommes à l’écoute des entreprises pour améliorer leur efficacité, notamment en matière de ressources humaines. Le Baromètre Edenred-Ipsos est un outil privilégié pour sonder les besoins des salariés et concevoir des solutions répondant au plus près de leurs attentes « , note Jacques Stern, PDG d’Edenred.

L’Etude Edenred sur les salariés européens

Cette année, ce sont 8800 salariés belges, espagnols, français, britanniques, italiens, allemands et pour la première fois, portugais et suédois qui ont répondu à cette étude online lancée en janvier 2014. Les enseignements de ce Baromètre Edenred-Ipsos sont intéressants avec pour tendance : des français pessimistes (quelle surprise), des salariés peu mobiles, une qualité de vie meilleure au Nord, et le travail qui envahit la vie personnelle (email, mobile…).

Retour sur les résultats de cette neuvième édition parue en ce mois de Mai 2014.

Tout d’abord, il semblerait qu’il y ai un regain de confiance de la part des salariées européens dans l’avenir de leur entreprise : les français semblent être les moins optimistes avec 59% de réponse positives à l’affirmation « j’ai confiance en l’avenir de mon entreprise » contre 80% pour les allemands et les suédois.

salariés européens

Cependant, touchés par un chômage de masse , les salariés européens restent d’abord préoccupés par le maintien de leur emploi et de leur niveau de salaire.

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C’est sûrement pour cette raison que nombreux sont ceux qui font le choix de rester dans leur entreprise.

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En ce qui concerne la qualité de vie au travail, on remarques que les salariés allemands, belges, suédois et anglais semblent avoir une meilleure qualité de vie au travail que leurs homologues portugais, français, espagnoles et italiens. Cela s’explique surement par une sortie de crise qui se fait d’avantage ressentir dans les pays d’Europe du nord.

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Enfin, d’après le baromètre, il semblerait que la frontière entre vie privée et vie professionnelle soit, de nos jour, de plus en plus mince. En effet, 67% des salariés européens disent être sollicités par leur travail en dehors de leurs horaires professionnels et 62 % déclarent s’occuper de soucis personnels au travail. Ce phénomène est encore plus observé chez les managers et les tops managers.

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