Depuis les années 2010 la France a pris conscience de l’importance de rattraper son retard en matière de création de start-up. Une stratégie de rattrapage a été mise en place pour accélérer l’innovation, et surtout sa dimension entrepreneuriale.
En 2012, la Banque publique d’investissement (Bpifrance) voit le jour.
Elle a pour mission de rassembler divers fonds publics de soutien à la recherche et à l’investissement.
Puis, en 2013, c’est au tour du lancement du label « French Tech » qui a pour vocation de structurer l’écosystème français de start-up et promouvoir ses entrepreneurs. Lancement suivi en 2019 par les programmes French Tech Next 40 et French Tech 120.
Ainsi après un départ différé par rapport aux autres pays européens, la France compte désormais 19 licornes, valorisées à plus d’un milliard d’euros.
En 2020 , les start-up françaises ont levé 5,4 milliards d’euros, un montant jamais atteint auparavant.
Dans ce rapport, l’Institut Montaigne propose 3 axes de recommandations stratégiques pour faire de la France un leader européen en matière d’innovation :
Il est nécessaire pour les start-up d’attirer et de fidéliser les talents.
Cela passe par la reconnaissance des étudiants d’universités, aux profils souvent plus divers que ceux des grandes écoles mais aussi par l’insertion des étudiants étrangers.
Il faudra aussi doubler en deux ans le nombre de bénéficiaires annuels des French Tech Visa et French Tech Tremplin.
La décennie 2020 doit être celle d’un investissement sans précédent de la France dans le capital humain.
En mettant en œuvre une politique ambitieuse de promotion et de facilitation de la création d’entreprises innovantes.
En permettant le développement d’une culture compétitive de la sélection de projets sans pour autant créer de nouvelles structures administratives.
Et enfin, par la mise en œuvre d’un effort financier exceptionnel visant à atteindre 5 % du PIB consacré à l’enseignement supérieur et à la recherche d’ici 2030.
En associant l’épargne populaire à l’ensemble des financements déjà mobilisé, et donc en réorientant l’épargne des Français vers les start-up, par la création d’un livret Innovation (« Livret-I »).
Soulignons que chez Altaide, nous avons toujours eu comme culture de miser sur le capital humain, la valeur intrinsèque de l’individu, du candidat qui va au-delà des simples compétences. La performance d’une personne est la combinaison de ses « hard skills » (formation + expérience) et de ses « soft skills » (traits de personnalité). Recruter des talents ne veut pas dire se concentrer sur l’un ou l’autre, c’est bien la combinaison des deux qui fera la différence.
Tous les voyants actuels du recrutement IT / Digital sont au rouge ou à l’orange que ce soit pour des profils techs et de plus en plus de métiers du marketing digital.
Il est impératif aujourd’hui que les recruteurs en entreprises renforcent à court terme leurs moyens de recrutement : marque employeur bien sur, mais aussi conditions de vie au travail (locaux, animation, management, remote hybride…), moyens de sourcing, visibilité dans l’éco-système, partenariat avec les meilleurs cabinets de recrutement…
Le moyen terme se prépare maintenant ! Les entreprises les plus conscientes ont déjà pris des mesures. Entre autres : attraction d’alternants, formation interne, ouverture de poste aux freelance,…
https://www.institutmontaigne.org/publications/innovation-francaise-nos-incroyables-talents
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