Des dirigeants de startups ont été interrogé à partir d’un panel de 120 startups issues pour deux tiers du FT120 et du Next40. L’impact du Covid19 sur les startups est non négligeable et aura des impacts durables sur l’écosystème. Aujourd’hui Altaïde fait le point à la lumière de ce panel.
47% d’entre eux voient la crise comme une menace et 53% comme une opportunité. Les startups B2B sont plus touchées (60%) que celles en B2C (45%) du fait de la perte de leur clientèle.
How do startups see the crisis
Pour 65% des entrepreneurs interrogés, la crise a un impact « négatif à très négatif » sur leur société.
En revanche 31% d’entre eux estiment qu’une opportunité peut en être tirée.
Pour 2/3 des entreprises, le problème principal vient de la perte de leur clientèle. Les startups B2B étant plus impactées que les B2C.
La crise aura toutefois pour effet, par la force des choses, d’accélérer le passage au numérique de 40% des startups interrogées. Une diminution de la concurrence est aussi a noter dans de nombreux secteurs.
Cash is king ! 62% des startups font le choix de privilégier leur trésorerie, cependant 38% d’entre elles, principalement les plus petites structures, misent toujours sur leur croissance.
Enfin, 9 startups sur 10 ont recours à des aides publiques ou privées : 70% ont recours à des aides de l’état et au chômage partiel, le Prêt Garanti par l’État (PGE) étant d’ailleurs le dispositif le plus plébiscité.
74 % des startups interrogées mettent en avant leurs bonnes relations avec leurs actionnaires, 18 % les décrivent même comme « business as usual ». Seules 8% d’entre elles ressentent une pression de leur part.
Les Rocky, 39%, qui ont recours aux aides publiques pour les aider à équilibrer leur trésorerie. Elles cherchent à rassurer leurs collaborateurs.
Les Croesus, 26%, impactées fortement par la crise mais néanmoins confortables grâce à leur trésorerie.
Les Boyscout, 13%, rares entreprises focalisées sur l’entraide et la solidarité plus que sur leur croissance.
Les Fast But Furious, 22%, positivement impactées mais ne disposant pas toujours des fonds nécessaires à une accélération.