Tous les jours, on me pose la question : « Est ce que l’IA va remplacer mon métier de recruteur ? » 🤔

C’est effectivement une question à se poser pour tous les Talent Acquisition, mais aussi pour tous les métiers. La majorité des employés en entreprise utilisent déjà l’IA de leur propre initiative. Si on ignore cette tendance et qu’on s’accroche aux anciennes méthodes, vous risquez de vous faire dépasser. 🙈 

L’époque est à l’apprentissage de l’IA, mais les avancées sont si rapides que cela génère des peurs, ou des réflexes de replis. Et pourtant, intégrer progressivement l’IA dans votre stratégie globale est un processus évolutif qui doit commencer sans tarder. 😉 La question se pose donc : d’après notre sondage Altaïde plus de 70% des entreprises sont en test avec l’IA pour apprendre.

En effet, l’impact de l’Intelligence Artificielle (IA) sur le métier de recruteur est un sujet complexe et multifacette. Il est clair que l’IA apporte des avantages significatifs, mais elle soulève également des défis et des questions éthiques.

Les atouts de l’IA pour remplacer le métier de recruteur

D’abord, les avantages de l’IA dans le recrutement sont nombreux. L’IA permet une automatisation du sourcing et du tri des candidatures, réduisant ainsi le temps consacré à ces tâches et augmentant l’efficacité du recruteur. Elle facilite également l’identification des talents et améliore la productivité en prenant en charge une partie des tâches répétitives. Un aspect crucial est l’objectivité apportée par l’IA, qui aide à éliminer les biais et préjugés dans le processus de sélection des candidats. Cependant, cette objectivité dépend fortement de la qualité des données fournies à l’IA​​​​.

Les freins à laisser l’IA à vous remplacer

Concernant les défis, le principal est lié à l’aspect « boîte noire » du deep learning. Cela signifie que l’IA peut parfois être incapable de justifier ses choix, rendant difficile la correction des erreurs ou la compréhension des décisions prises par l’IA. En outre, bien que l’IA puisse traiter efficacement les profils classiques, elle peut avoir des difficultés avec des profils atypiques qui nécessitent une compréhension et une expertise humaine. Cela soulève la question de la formation des futurs recruteurs, car la dépendance à l’IA pourrait limiter leur expérience pratique dans certaines tâches fondamentales du recrutement​​​​.

En ce qui concerne l’éthique, l’IA pose des questions sur la gestion et la protection des données personnelles. La manipulation de grandes quantités de données personnelles nécessite une attention particulière à la sécurité et à la confidentialité. De plus, l’utilisation de l’IA dans le recrutement pourrait être perçue comme une forme de déshumanisation du processus, ce qui pourrait affecter la perception des candidats et la confiance qu’ils accordent au processus de sélection​​​​.

La relation humaine ne se remplace pas !

En résumé, bien que l’IA transforme le métier de recruteur, la relation humaine reste essentielle. L’IA est donc un outil complémentaire comme Indeed, Linkedin ou un ATS.  Bien utilisée, elle va faire gagner du temps et vous permettre de scanner plus de profils.  Mais l’expérience et l’intuition humaine ne se remplace pas et reste au cœur de la profession. Savoir mener un entretien reste au centre de votre capacité à attirer les bons talents pour votre entreprise.

Les recruteurs qui sauront tirer parti de l’IA seront mieux placés pour réussir dans un environnement en constante évolution​​. Les chasseurs de têtes comme Altaïde, pionniers de l’utilisation de l’IA, se donnent un vrai avantage compétitif en particulier pour des startups, PME ou ETI qui sont moins armées.