Claire Babaud a été confrontée à la question des réseaux sociaux professionnels « des deux côtés de la barrière ». Diplômée de l’École centrale Paris en 2011, elle s’est vue conseillée d’être présente sur des sites comme Viadeo ou LinkedIn durant sa scolarité. « Et ça marche, indique-t-elle. Ils facilitent la mise en relation avec le monde de l’entreprise. Des chasseurs de tête s’y trouvent en permanence. »
C’est d’ailleurs via Viadeo que l’un d’eux l’a contactée et qu’elle a trouvé un premier emploi. Désormais en poste dans une PME, Epur Nature, elle reçoit parfois par l’intermédiaire de ces mêmes réseaux des demandes de renseignements de jeunes diplômés intéressés par la société. Une société qui a jugé stratégique d’être visible sur Viadeo, LinkedIn ou Facebook en créant des pages entreprises dédiées sur ces différents réseaux.
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Une grande entreprise française ayant des filiales à l’étranger pourra, à en croire certains utilisateurs professionnels, dépenser plus de 100 000 euros par an pour avoir accès à « l’environnement recruteur » de LinkedIn. « Mais il y a un retour sur investissement évident pour ces sociétés, juge le fondateur d’Altaide. C’est une reprise en main du recrutement. Cela a un coût, mais les dépenses réalisées auprès des chasseurs de tête seront réduites. »
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