Charlotte Defaye Ripoche, organisatrice de l’événement Wake Up et CEO d’Overgang, donnait le tempo d’entrée de jeu. Spécialiste de l’accompagnement de la transformation des organisations, elle nous avait cuisiné un event joyeux, dynamique, intelligent et bienveillant.
Présent avec une partie de la Team ALTAIDE, nous avons adoré les intervenants, le ton, le fonds, les échanges et la dynamique générée par cette journée. C’est un des tout meilleurs événements auquel je suis allé. Une expérience à renouveler.
La journée était très riche, nous en avons retenus les points suivants :
Christophe Duhamel (Fondateur de Marmiton) a ouvert la conférence en valorisant l’autonomie et l’adaptation. Face à la complexité croissante des organisations, il prône une approche collaborative où chaque membre d’une équipe peut prendre l’initiative, même au-delà de sa feuille de route. Petit clin d’oeil à Altaide au passage en soulignant l’importance de l’évaluation des softs skills dans les process de recrutement.
Christophe souligne ensuite l’importance de « l’harmonie » et de la confrontation constructive, pour permettre aux collaborateurs d’exprimer leurs besoins et les problèmes rencontrés. Cette capacité d’adaptation est essentielle pour cultiver un esprit d’entrepreneur au sein des équipes.
Cécile Wendling nous a plongés dans l’univers de la prospective en nous invitant à réapprendre à penser sur le long terme. Elle a introduit des concepts comme les scénarios de futur et l’importance de l’anticipation face aux transformations démographiques et technologiques.
Cécile Wendling (Pan-or-amiques) a introduit un modèle unique pour guider les entreprises dans un développement équilibré et durable : les 5G. Cette grille de lecture innovante repose sur cinq axes clés pour évaluer les stratégies organisationnelles :
Ces rôles reflètent l’importance de compétences souvent invisibles mais cruciales pour le bon fonctionnement et la résilience des entreprises modernes.
Marion Breuleux (FrenchCrewSouthBy) et Bastien Masse (Class’Code), chacun à leur tour, ont partagé des insights fascinants sur la place de l’intelligence artificielle dans notre quotidien professionnel. Selon eux, l’IA n’est pas seulement un outil mais un révélateur de nouvelles compétences nécessaires pour évoluer dans des environnements hybrides et technologiques. Le concept d’exosquelette numérique a été abordé, suggérant que chaque professionnel pourrait, dans un futur proche, disposer d’un assistant IA personnalisé pour automatiser et optimiser ses tâches quotidiennes.
Marion a insisté sur la montée en puissance des « fusion skills« , compétences mêlant technologie et créativité. Ces compétences seront cruciales pour s’approprier l’IA et éviter la dépendance. Elle encourage également à développer un esprit critique vis-à-vis de l’IA, en restant vigilant aux biais et aux impacts environnementaux.
Le meilleur conseil à en retenir, de mon point de vue, c’est de s’y mettre maintenant et de tester pour apprendre.
Gabrielle Legeret (Fondatrice de l’association « De l’or dans les mains« ) a rappelé l’importance de revaloriser le travail manuel et d’intégrer l’artisanat dans les parcours scolaires. Selon elle, les métiers manuels offrent une perspective unique face à l’automatisation croissante : ils ne sont pas menacés par l’IA et contribuent à reconnecter les individus à la valeur des objets et des matériaux.
Elle souligne aussi l’importance des compétences manuelles pour développer la motricité et réduire le stress. Gabrielle plaide pour que les entreprises et les institutions reconnaissent et valorisent cette dimension essentielle de l’humain.
Antoine Poincaré, directeur de la Climate School chez AXA, a mis en lumière l’importance de décarboner les pratiques RH et d’encourager une culture environnementale au sein des entreprises.
Il a souligné l’importance de Décarboner les RH par les RH (mise en place de bonus basé sur l’ESG, incitation à des déplacements verts, séminaires, formation…). L’importance de former les collaborateurs aux compétences « vertes » de demain, est essentielle pour anticiper les bouleversements liés au changement climatique.
Anne-Sophie Dutat (Osanyn & Abomey Labs) aborde le storytelling comme un outil RH pour imaginer des scénarios de futurs inspirants. Le storytelling, dit-elle, est une compétence clé pour renforcer la cohésion d’équipe et impliquer les collaborateurs dans une vision commune. Elle invite les entreprises à structurer leurs récits d’avenir en identifiant les valeurs et les défis collectifs, afin de créer un cadre de travail engageant et porteur de sens. Ce processus favorise l’innovation et stimule le « creative thinking », indispensable pour naviguer dans un monde en constante mutation.
Recruiters Inda House aka Rassam Yaghmei et Mickael SAYAD a conclu la journée avec l’hymne Wake Me Up !
Spécialiste du recrutement tous les deux, leur truc c’est le rap. Un bon exemple ici :
L’événement WAKE UP nous a ouvert de nouvelles perspectives sur l’avenir du travail, la technologie et le développement humain. Entre anticipations stratégiques, innovations écologiques, et valorisation du lien humain, il propose des clés pour réinventer nos pratiques professionnelles. Ce rendez-vous illustre à quel point les défis du futur exigent des compétences hybrides, une vision prospective, un recrutement de qualité et un engagement collectif pour un monde du travail plus résilient et éthique.